Samedi 5 novembre 2016
Fabuleuse scène de rivière en 1848 : une toue cabanée et un grand futreau, des perches ferrées plantées en grève. Détail d’un carnet de croquis d’Henri Harpignies (Musée des Beaux-Arts de Valenciennes), présenté au Musée de la Loire à Cosne jusqu’au 26 novembre 2016.
La volonté de ce matin : pose de rayonnages à la Maison de la Batellerie. Une petite équipe pour ce rendez-vous, monte par la rivière, depuis Embraud jusqu'au pont du Veurdre. L'occasion d'une reconnaissance du passage des eaux sur ce détroit de deux kilomètres. A la cote - 0,78 m, l'équipage confirme la présence à galarne de pierres de taille, peut-être les restes d'un naufrage. En rive mar, se révèle à fleur d'eau le fût équarri d'un grand chêne. Comme la varangue retrouvée il y a quelques années, une ancienne crue a probablement traversé un chantier de marine riverain et emporté ce bois ouvragé. Plus à l'amont, nous retrouvons les piliers de bois de notre pont antique. Une première pour Gilles. Mais l'apparition de l'alignement dans le lit de l'Allier reste toujours particulier. Combien d'armées, combien de chariots, de troupeaux ont franchi cette vallée en ce lieu ? Un peu avant d'arriver, les restes d'un ancien seuil nommé ici chevrette provoquent encore quelques remous. A l'époque, on pensait qu'elle assurerait en tout temps le mouillage du port du Veurdre.
Dans la tradition des graffiti de bateaux réalisés dans le calcaire d'Apremont, voici celui de Jean-Christophe Grossetête version chêne ! Il se cache dans un des confins du domaine d'Embraud...
images frédéric berthet
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