Samedi 3 décembre 2016

Publié le par L'Equipage des Chavans

Malgré les visites quotidiennes, matin et soir en période de montée ou de descente de la rivière, ce matin, le petit 5 mètres qui sert de liaison avec le train, est posé au milieu des joncs...

Après une bonne poussée digne d'un pack du XV, le bachot glisse à nouveau sur son élément.

A la cote + 0,18 m à l'échelle de crue du Veurdre, les bateaux doivent impérativement quitter la gare de la rue de la Chaîne, au risque d'y rester très longtemps !

images frédéric berthet

images frédéric berthet

La longueur et la lente inertie du train à la sortie amont du pertuis, ne permet pas de revenir s'ancrer directement à la pointe de l'île aux Chèvres, notre port d'attache hivernal. La prudence est de contourner la grande île de sable dite d'Embraud par le bras des "ventres jaunes".

Doucement et avec attention le convoi progresse dans la brume matinale, chacun à sa tâche.

 

Samedi 3 décembre 2016

Ci-dessus une vue presque cavalière de l'attelage. A mar, La Gabrielle, à galarne, le futreau Bel Orléans, en remorque derrière Freu et Manu, la toue Pénélope et le petit bachot.

 

Samedi 3 décembre 2016

Passage à la pointe de l'île de sable, figure de proue minérale sans cesse redessinée par les eaux et le vent.

 

Samedi 3 décembre 2016

A quelques minutes de laisser tomber la grosse ancre, un faux bras venant de galarne frise la surface des eaux. C'est la première fois depuis juin que les bateaux chavans ont la possibilité d'approcher ce point d'attache, à la vue de tous, mais dans le même temps protégés de tous !

Etre dans la cabane du Lion en rivière est une sensation particulière, surtout quand vient l'hiver.

A la fois, on se sent comme un prince, mais aussi il semble que ce soit une chose pas tout à fait normale. A travers les petites fenêtres, d'un bord à l'autre, les eaux s'en vont, puissantes, tandis qu'en cette "principauté", tout semble paisible et trop calme.

 

 

Samedi 3 décembre 2016

L'approche d'une île, c'est un peu comme un iceberg. Elle se projette invisible, loin à l'aval, les boutavents à l'aide des gaffes, sondent et évaluent les profondeurs.

 

Samedi 3 décembre 2016

Un petit alcool fort au nom prussien imprononçable, juste avant le bac de retour...

 

 

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