Samedi 29 avril 2017 : les sables d'Avril
Echelle de crue du Veurdre : - 0,20 m.
Cet après-midi, le Lion d'Or lève l'ancre pour une reconnaissance amont du talweg et pour "faire planche" (accoster) en rive droite du pont du Veurdre, au pied de la motte Veuillin, au lieu-dit la Bayolle.
Au pont en vue, le niveau des eaux compromet l'accès à la rive nivernaise.
Ci-dessous, le visuel caractéristique d'un "écueil en rivière", traître et fourbe, à mémoriser sans discussion par l'équipage ! Précisément un vestige du plus ancien des quatre ponts connus du Veurdre, contemporain de Jeanne d'Arc dit-on. 360 exemplaires de ces pilots traversent la rivière en ce lieu... Autant dire, que personne à bord n'a la tête en l'air en cet instant et le pourquoi, à la sortie de l'arche, d'un grand sifflet de coutume et de défi une fois la voie claire.
Le grand bateau progresse dans sa montée et atteint une petite île discrète à environ une heure d'Embraud.
Cette fois, il faut trouver entre les sables, la voie qui permet de garer notre grand bateau au plus près de la petite terre insulaire. Gros Fred et Manu, perche en main, ne cessent de sonder en levée et en cul, à mar et à galarne.
Loin là-bas, au-delà des îles, les terres de la Charnée, la Tour Barrieu, Port Barreau, Villeneuve, Moulins-sur-Allier...
C'est une habitude, une fois le bateau bien assuré, de rejoindre la tête de l'île et ses embacles... Quelques fois, le trésor nous attend : un bâton de quartier, un morceau de bordé de grand chaland, une ancienne poterie de grès ou faïllance juste posée à la fourche d'un vieil arbre. C'est l'histoire qui remonte.
L'équipage rassuré de sa reconnaissance fait planche sous le pont du Veurdre et propose à des chavans non coutumiers des "voyages" en bateau de finir cette avalaison jusqu'à Embraud.
La toue lève l'ancre pour une douce descente jusqu'à Château, au pied de l'échelle de la rue de la Chaîne
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