Samedi 6 et dimanche 7 mai 2017 : voyage A/R Embraud / château de MEAUCE
Cote échelle de crue du Veurdre : - 0,17 m / pluie et vent de sud-ouest faible pour la descente / nuageux et vent de nord-ouest faible pour la remonte.
Ce jour, les Chavans participent à la première fête du château de Meauce organisée par la toute nouvelle association de sauvetage de ce site, non commun par son allure et sa situation, au plus près de la rivière Allier. Il semble même que l'assise du château fut, en des temps anciens, directement baignée par les flots.
Cet après-midi, la bande ménétrière doit sonner en la grande cour.
A cette occasion, la toue cabanée Le Lion d'Or va parcourir 17 kilomètres d'une rivière plutôt basse, presque "non marchande", avec des valeurs de niveau négatives. Pour tenir parole, l'équipage des chavans a décidé de tenter le voyage.
Sous la pluie, l'ancre vient d'être levée et l'on prie Saint-Nicolas pour des eaux portantes jusqu'à la berge de Meauce.
Avant midi, comme imaginé dans le meilleur scénario, mais sans avoir auparavant déjoué une infinité de pièges et fausses routes, le grand bateau jette l'ancre en rive droite à l'aplomb du château. D'ici, se dessine le village d'Apremont situé lui en rive gauche. Il est l'heure de se mettre enfin à l'abri pour un casse-croûte attendu.
Après avoir vérifié la bonne tenue et place des ancres de notre nacelle pour la nuit, le petit bachot nous ramène à la rive. C'est ici même, qu'il y a deux ans, au terme d'une grande descente aux bâtons, furent tournées les dernières images de l'émission des Racines & des Ailes.
Tout au sommet d'un grand escalier d'un calcaire tendre, au revers d'une petite porte, l'apparition de la charpente en forme de bateau renversé est un cadeau
Le lendemain, sans attendre le petit afflot qui s'annonce du sud, c'est la lente remonte en des terres plus hautes, chez nous !
Halte de mi-parcours devant un terroir nommé l'Empire sur notre carte (à hauteur de Neuvy-le-Barrois)
A hauteur de Mars-sur-Allier, la rivière s'habille d'une multitude d'îles. Elle se divise alors en deux, quelques fois trois bras et la profondeur diminue en conséquence. Il faut alors trouver la passe, ce que l'on nomme le talweg.
Gilles et Dominique, chargés des "écueils en rivière", fidèles à leur poste tout au long de cette remontée (photo cécile paris)
Terres bourbonnaises en vues. Bientôt ce sera l'entrée sur la commune de Château et l'ancre fera prise au pied de l'échelle de la rue de la Chaîne. Prend fin un voyage batelier parfaitement accompli au terme d'une remontée de 4 heures. La recherche continue de passes a grevé d'une heure le temps habituel.
Pour donner couleurs et ambiance de ce voyage, voici quelques minutes embarquées.
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