6 janvier 2018 : extraction du Lion d'Or
A l'abri de la cabane, à un moment de doute, où la grande toue ne veut plus revenir en rivière, mais ne veut pas non plus se poser sur la remorque prévue... Il pleut et il fait froid, c'est l'heure du remontant puissant !
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Comme l'ancienne marine en avait l'habitude, nous profitons de grandes eaux pour poser sur terre notre toue de 13 mètres qui doit frôler les 5 tonnes. Pour ce temps d'entretien, le bateau doit être transporté jusqu'à Embraud et nous avons sollicité l'aide de Vincent qui possède et maîtrise un matériel puissant.
De son côté, l'équipage des chavans se devait de remonter jusqu'au pont afin d'entrer dans le bras gauche qui baigne Le Veurdre, historiquement le bras batelier, aujourd'hui presque une forêt !
"Coue" vers l'aval, aux perches, la toue slalome entre les arbres à la recherche de passages vers le lieu d'extraction et la remorque immergée. Rien d'aisé, ni de la part des bateliers qui doivent gérer un puissant courant, ni de la part du conducteur d'engin qui doit juger des ses limites et contraintes.
Enfin le convoi s'ébranle, avant que quelques vibrations suspectes motivent un prompt arrêt. Le bateau trop lourd, trop large, touche les roues. A l'aide d'un fort cric de batteuse il faut recaler l'ensemble avec un peu plus de marge.
Embraud : la manoeuvre finale aligne le grand bateau devant les portes de la Réserve d'Embraud. En ces heures humides à l'excès, le chantier à bateaux est inaccessible pour des charges aussi lourdes.
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