13 et 14 octobre 2018 le Stage d'Embraud et sa matinée Batellerie
Echelle du Veurdre : - 0,89 m !!
C'est donc la 15ème édition du "Stage Chavan" et de sa matinée Batellerie.
Anticipant, pour la 3ème année consécutive l'absence "d'eaux marchandes" et l'impossibilité de naviguer avec la grande toue, l'équipage de très bonne heure invite les 19 stagiaires venus de tous les horizons de France et même de Suisse, à capter toutes les couleurs, odeurs et sons de cette nouvelle aube sur la vallée de l'Allier.
La veille, Gilles à frappé la ronce pour un tracé de bordure menant à une grève qui fait face à la grande d'île du Veurdre et pour un jour quai d'embarquement à bord de nos futreaux.
Cette année, l'introduction de ce temps de la marine d'Allier commence ainsi :
Nous sommes le 14 octobre 1788, la sécheresse de l'été est encore visible. Dans le fond des salles obscures des auberges de la rue d'Allier on s'inquiète et il tarde à tous de voir le retour des eaux marchandes. Comme pour croire à une pluie abondante prochaine, les quais et talus se recouvrent de toutes les marchandises et denrées que le pays peut produire. Les muletiers en provenance de la forêt de Tronçais, comme un grand ruban sonore, convergent vers le port de Bieudre...
La lumière s'installe sur le Bec de Bieudre et les stagiaires se laissent conter l'aventure quotidienne de la marine bourbonnaise
Le pied sur l'île et c'est le bon instant du panier de Gros Fred. Chacun goûtant cette offrande en réalisant que le lieu est unique. Une chanson plus après et il serait bien temps de remonter la rivière.
Soudain, des rafales d'un vent chaud du midi redoublent la force du courant... Les équipages sont contraints de se remettre en route sans délai.
A l'arrivée, David et Gilles convient les stagiaires volontaires au maniement du bâton ferré. L'occasion de prendre la mesure du geste après analyse de la force et de la profondeur des eaux, mais aussi de la charge et de l'équilibre du bateau. Une infinité de paramètres qui conditionne le piqué de perche.
La veille au soir, quatre de nos futreaux avaient été portés à quelques encablures amont. Entre Embraud et l'île du Veurdre, des embacles d'anciens afflots contraignent le courant et forcent la marine d'Allier du XXIème siècle. Ci-dessous, Gros Fred, Gilles et Manu "s'arrachent" de ce traître passage.
Pénélope en bateau de tête, Tresse-Allier, Bel Orléans et la Gabrielle en remorque (photos et vidéo angèle duroure)
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