Samedi 24 octobre 2020
Ce pourrait être un tableau, le train chavan et son équipage, comme s'ils venaient de stopper leur navigation pour le temps de la nuit (photo jean-marc duroure)
Echelle des crues pont du Veurdre : - 0,41 m.
Chacun de nous a en ses mémoires des images dites romantiques, comme ce paysage envoyé par Freu, qui excitent notre imaginaire et l'idée que l'on peut se faire des heures anciennes. Ici, on retrouve la colline et son château, un feu pour la nuit et une traversée de rivière au bâton. Nous pourrions être quelque part à l'amont de nos terres, entre Coudes et Montpeyroux avec un vieux volcan en horizon... Des compagnons de marine, un feu et quelques bateaux pour continuer demain l'aventure...
Cette structure ajourée et rouillée portante de moyenne tension surplombe la rue de la Chaîne et les bateaux, c'est un peu notre tour Eiffel... Quand nous sommes sur le retour de pays plus bas, tels Apremont ou Meauce, nous la repérons de loin. Après trois heures de remonte, nous savons que nous approchons d'Embraud, notre port d'attache. Elle pourrait être perçue comme objet de laideur, mais sa résistance au temps et aux violences saisonnières de la rivière nous l'ont rendu attachante ! Qu'en sera-t-il si elle est un jour remplacée par un poteau ciment aux normes massives ?
Un air doux parcourt le val, les drapeaux flottent de soularne (le sud). Il faudra patienter pour remonter la rivière à la voile.
Ci-dessous, la fine levée de la toue des chantiers et travaux divers, Pénélope. Elle a rendez-vous avec Vincent pour un coup de main à la remise en navigation d'un bras de rivière aujourd'hui encombré par la chute d'un arbre mort.
"L'escouade" à la remonte, dans le bras délicat qui fait face à la maison forte du Ponsut. Beaucoup d'arbres allongés sur le fond de rivière, sont autant de traîtres écueils...
A l'approche du soir, Manu et Philippe font résonner le duo extrême 24 / 12 (la plus grave mêlée à la plus puissante de nos musettes) sur le pont du Lion
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