/image%2F1527318%2F20211115%2Fob_09d354_banniere-novembre-2021.jpg)
Une partie de l'équipe qui s'embarquera bientôt pour Nantes...
D'une rive à l'autre, le Bourbonnais vu du Nivernais (photo fred mourier)
Embraud se cache là-bas au-delà de la rivière, un peu à droite derrière les arbres.
En ce lieu, imaginons-nous dépourvus de nacelle et la frontière des flots courants oblige pour un temps l'arrêt du voyage, en attendant le bac...
photo fred mourier
La journée maussade de samedi n'a pas empêché le grand brossage et lavage des futreaux bientôt affrêtés pour la grande avalaison. Hors du Temps, Bel Orléans et La Gabrielle attendent maintenant quelques beaux rayons de soleil avant l'application annuelle d'huile de lin et d'essence de térébenthine.
Freu, Gros Fred, Manu, Daniëlle et Trudi, sous la bruine mais plein d'entrain
Bordés et ponts commencent à briller !
Dan, balayette en mains, traque le grain de sable
Pendant ce temps, sur la terre ferme, Grand Dom au travail lui aussi
Trudi, nouvelle coupe de cheveux et bonne humeur au brossage du pont
La grande descente de Loire à venir est maintenant dans la tête des Chavans bateliers. Une attention particulière est portée aux bateaux choisis. Chaque jour visités, l'inventaire de leurs agrès est fait plus sérieusement. David, notre plus proche charpentier, travaille actuellement à la remise à niveau de nos avirons. Une forme plus "XVIIIème" est en cours d'élaboration.
Ci-dessous, la vidéo d'un bac (rive Bourbonnaise / île aux Chêvres), à Château-sur-Allier. Les eaux sont nerveuses, peut-être dû à un début de fonte de neige sur l'Auvergne. Le talweg a fortement changé cet hiver et la perche ferrée de Manu plonge profondément, par endroit avec surprise. La mémoire des fonds est à refaire...
C'est parti, le compte à rebours de notre grand voyage sur la Loire à débuté ce matin ! Avant de préparer nos futreaux, l'équipe s'attelle à la maintenance de la remorque à bateaux de Grand Dom.
La semaine passée, nos envoyés spéciaux de Loire-Atlantique, Caroline et Jean-Jacques Le Coeur, sont entrés en contact avec les membres du Club Nautique Sèvre et Loire basé sur les berges de l'ancien village Cap-Hornier de Trentemoult (face à Nantes). Ils semblent ouverts à accueillir nos nacelles, juste après notre accostage quai de la Fosse où il semble difficile de stationner.
Rappelons que ce quai est pour nous tout un symbole, il était l'ultime lieu de débarquement de notre marine et le point de contact avec la navigation hauturière.
Ce voyage à venir sera riche, car les chanteurs et musiciens de l'équipe retrouveront à mi-parcours leurs compagnons de Vent de Galarne pour un concert aux fêtes de la Possonnière le dimanche 3 mai.
Plus bas sur la rivière, ambiance plus délicate et cosy : le service "verres à pied" de la cabane du Lion d'Or, chiné par Gros Fred
Terminons ces petites nouvelles batelières, par la présentation d'un autre élément du "trésor" découvert la semaine passée : voici le trait d'un bateau solitaire à la remonte, la voile bien ventée. Peu de détail, mais tellement pur.
Graffiti (rive droite de la rivière Allier - Commune de Livry)
Ce jour est particulier car il marque la découverte d'un trésor. Mieux qu'une estampe, c'est une gravure dans la tendre pierre d'Apremont qui nous est offerte, et pas la moindre : la représentation du premier "train de bateaux" de la rivière Allier. Quelques-uns d'entre nous ont en tête le parchemin aquarellé qui situe une magnifique scène de halage à la hauteur de Villeneuve-sur-Allier (1688). Ici, c'est un train de chalands toutes voiles dehors. On y voit le grand bateau de tête (le bateau-mère), puis par taille dégressive le tirot et sous-tirot, suivent les allèges.
Ce document se trouve sur une colonne d'un portail monumental d'un domaine agricole, en rive droite de la rivière, presque face à Embraud ! Pour une meilleure lecture, le voici légèrement contrasté, les traits noircis à partir d'une photo.
Devant un tel témoignage, s'impose à nous l'image du convoi à la remonte, s'enfonçant dans le Val Bourbonnais, encaissé et inquiétant, après avoir abandonné la Loire au Bec et croisé les châteaux d'Apremont et de Meauce...
Presque invisibles à la surface du calcaire, les oeuvres graffiti in situ
Les moellons d'angle sont recouverts de nombreuses esquisses, quelques bateaux isolés et comme à Château, au lieu-dit la Rivière, des charrues primitives ou araires représentées en plusieurs endroits.
Saluons le coup d'oeil de Steve Boirat, agriculteur et chavan, qui a su reconnaître la trace à fleur de pierre.