Pour cette première, l'équipage Chavan a descendu la rivière depuis Chemilly jusqu'au pont Régemortes à Moulins. Environ 12 kms d'un parcours fluvial magnifique caractérisé par ces grandes courbes où les flots semblent vouloir revenir vers les plus hautes terres.
Rien à voir avec le détroit Moulins / Embraud dont le tracé est plus linéaire, préparant déjà aux grands horizons de Loire. Même le fond de la rivière est différent, l'amont de Moulins, fait la part belle aux petits galets et gravier, à l'aval, c'est le début des sables et de tradition, l'utilisation des bâtons de quartier.
Belle initiative de la ville, même si l'on peut regretter la situation de la fête un peu trop éloignée de la rivière. Salutations spéciales à Monsieur Thierry Lepot des services techniques, d'une grande gentillesse, qui a fait son possible pour que cette manifestation se passe au mieux.
Falaise des Moquets à l'aval du château du même nom (imaginons quelques instants la rivière à plein bord !)
Gros Fred, Freu et sa fille Angèle, à la propulsion du grand futreau Hors du Temps. Tout à l'avant, Martial, journaliste de La Montagne et caméra au point assure un reportage de cette avalaison sous des cieux on ne peut plus bleus.
Bivouac chavan à l'amont du pont Régemortes : faisceaux d'avirons, de perches ferrées et de voiles tendues
Conduits à la perche ferrée depuis Port Barreau (commune de Saint-Léopardin-d'Augy), l'arrivée sur Apremont des futreaux chavans est sublimée d'une lumière magnifique.
Au premier plan, Stéphane et la toue Pénélope avec l'équipe de reportage, derrière, Hors du Temps et son équipage.
A l'image, Géraud Combelles, Clémentine Arnaud, Arnaud Mansir (Des Racines & et des Ailes), Estelle Cournez (Conservatoire des Sites) et Manu qui porte son regard sur la dernière courbe de rivière négociée par l'équipe...
En effet, juste avant l'apparition du magnifique château derrière les arbres, marquant la fin de ce voyage, la "route" de l'eau à travers les sables sembla un instant perdue. Il a fallu engager les bateaux dans un passage tortueux au débouché incertain !
Le futreau Tresse-Allier conduit par Jean-Baptiste et Grand Dom.
L'équipe (très professionnelle) son et image.
Les pieds sur terre après deux jours d'avalaison sur une rivière au rendez-vous. Elle a montré ses plus beaux atours, rythmée par de longues grèves de sable blond et d'îles luxuriantes. Offrant des contrastes d'ombres et de lumières et ce qui toujours étonne, des perspectives et des horizons inattendus, comme une dissonance organisée aux prairies closes du bocage qu'elle traverse.
Pendant deux jours, les bateliers bourdeurs de La Chavannée ont été suivis par une équipe de reportage du célèbre magazine Des Racines & des Ailes. Un numéro spécial Rivière Allier est en préparation pour la fin de l'année.
Il a fallu polyvalence et patience à Stéph le Sapeur, aux commandes du bateau logistique
Aux côtés de Grand Dom et de Jean-Baptiste, Estelle Cournez, Directrice du Conservatoire des Sites de l'Allier, invitée spéciale pendant ces deux jours. A droite, le reporter Clémentine Arnaud.
En discussion avec David et Thibaut, Arnaud Mansir, caméraman tout terrain. Manque à l'image, Géraud Combelles, le preneur de son.
Réveil de l'équipage au matin du deuxième jour et vue du camp on ne peut plus basique : un carré de voile tendu sur des bourdes, elles-mêmes reposant sur deux faisceaux d'avirons.
Comme un rendez-vous avec le vent, un souffle de galarne frémit et monte en puissance. Sans plus attendre, les deux équipes (batelière et tournage) s'affairent pour être prêtes. Le mât du futreau Hors du Temps vient d'être levé.
Photo Estelle Cournez
Fin de voyage au pied de l'inquiétante place forte de Meauce, à quelques encablures du village d'Apremont. L'équipage chavan à rempli son contrat, tout au long de cette magnifique descente d'Allier.
Depuis quelques temps, un garçon discret plein de bonne volonté, nous a rejoint : Voici les premières évolutions à la perche ferrée d'Andy, ou plutôt à la gaffe mais ça ne change rien au geste. Concentration de rigueur !
photo manu paris
Embraud, paisible, protège du tumutle du monde, mais au hangar à bateaux le rabot résonne. En ces temps, chacun se succède à l'établi au façonnage d'une grande perche à sa main. On réfléchit à la forme d'une pointe d'acier sur laquelle on pourra compter. Celle qui ne plonge pas trop au fond des sables, mais reste néanmoins capable de "piquer" la dalle traîtresse qui survient en quelques lieux de la rivière.
Manu appose sa marque sur l'outil. Elle en est l'aura et tout en l'identifiant, inspire attention !
photo fred mourier
Dans l'après-midi, la douceur des éléments transporte quelques "chavouisses" jusque sur le bord de la rivière. Conviées à "entrer en bateau", elles ne se font point prier !