9 heures : bocage et rivière - photo frédéric berthet
Ce samedi, 2ème stage de matelotage à Embraud, avec l'IGKT (la Guilde Internationale des Noueurs). Une formation passionnante à la mise en forme de nouages, utiles en rivière mais également très esthétiques. Notons la présence cette année du Président, le Contre-Amiral Antoine Leroy.
Il est déjà question d'un 3ème rendez-vous, peut-être fin avril. A cette occasion, France 3 est venue chez les Chavans, sur le bord du fleuve, pour rapporter cette rencontre.
18 heures : bocage et rivière - photo jean-marc duroure
5ème jour de gel consécutif et un vent de bise puissant. Résultat, la rivière commence d'agglomérer les glaçons. Ci-dessous, un bac rue de la Chaîne / île d'Embraud à midi, aux avirons, pour ne pas se mouiller les mains ! ça "croustille" sous le bachot. Ces basses températures contraignent aussi les animaux sauvages à ne pas se mouiller pour rien, pour certains, c'est le choix de l'immobilité en dernière cartouche...
Vendredi "P'tit Louis", à l'ouverture des portes de l'église, est parti au son des musettes et de l'harmonium dans une tempête de neige. C'était son message pour nous dire "merci les gars". Là où tu es, la bise Jean-Claude.
Samedi matin, nous avions rendez-vous au chantier à bateaux pour redonner le goût de la rivière à notre toue de 8 mètres. Il y a encore du travail, mais ce jour nous recevons un coup de main bienvenu, Jean-Jacques Le Coeur, petit-fils de Cap-Hornier. Brosses et spatules en mains, nous avons débarrassé les parties immergées des algues séchées et fait l'inventaire de toutes les "blessures".
La rivière Allier vue du bas de la vigne d'Embraud (par frédéric berthet)
Le temps passe si vite... Il y a presque 4 ans (mars 2013) que la toue Pénélope n'est pas passée par le chantier à bateaux. Ce n'est pas bien ! Aujourd'hui débute donc son entretien (qui devrait être triennal) avec un nettoyage minutieux des travées intérieures.
Précédent la dernière lumière et pour redonner de la verticalité aux corps engourdis, par le froid et la position accroupie, Gilles et Manu s'embarquent sur le futreau Tresse-Allier, pour remonter tranquillement le courant avec la technique de perche "en marchant". Rappelons que c'est alors le bateau qui se déplace sous les pieds des bourdeurs.
Ce soir l'année 2016 fera partie du passé. Vivons ses dernières heures de lumière en pleine conscience, comme pour ralentir l'instant, le givre dans les yeux, le froid sur la peau, le Lion sur les eaux claires de la rivière. Notre grand bateau vient de lever l'ancre pour un tour des îles d'Embraud à la recherche du meilleur passage. Au retour, nous confirmons que la cote modeste du jour (- 0,33 m) permet cette petite boucle.
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Samedi matin, nous avions rendez-vous au chantier à bateaux pour redonner le goût de la rivière à notre toue de 8 mètres. Il y a encore du travail, mais ce jour nous recevons un coup de main bienvenu, Jean-Jacques Le Coeur, petit-fils de Cap-Hornier. Brosses et spatules en mains, nous avons débarrassé les parties immergées des algues séchées et fait l'inventaire de toutes les "blessures".
