20 et 21 septembre 2014 : Les Journées du Patrimoine
En une seule nuit, la rivière a pris ses allures "marchandes". A l'occasion des Journées du Patrimoine, trois voyages bateliers au départ d'Embraud sont proposés. Très vite, via les réseaux sociaux, Frédéric reçoit les inscriptions pour samedi et dimanche.
Tandis que Stéphane remplace la pompe automatique qui ne l'est plus, Daniële et les deux Fred s'affairent au nettoyage des ponts du Lion d'Or. Ce grand bateau se doit d'être représentatif du meilleur de nous même !
Afin de confirmer que les eaux permettent notre passage en sécurité, peu avant midi, une reconnaissance est conduite avec notre petite toue à l'aval d'Embraud. Le point d'orgue de ces journées sera l'apparition "dessus les eaux" des maisons fortes du Ponsut et du Bouy et la découverte d'une grande île d'Allier dont la pointe se termine par une grève au triangle parfait.
Le Lion d'Or au fil du courant. Droit devant, l'île du Ponsut dont le territoire et c'est peu commun se partage entre le Berry, le Bourbonnais et le Nivernais !
Les charpentiers-bateliers Jean-Baptiste et Thibaut (entreprise Labeyrie) ont l'honneur d'accueillir à bord leur patron Arnaud et sa famille
Tandis que Freu partage avec les voyageurs notre histoire batelière, les "renforçeurs" s'apprêtent à porter une ancre sur la grève...
Sur les hauteurs du coteau, on devine l'emplacement séculaire et enviable du Bouy, à l'aplomb du Val d'Allier
Le dimanche matin, contre toute attente, offre une lumière de début du monde. 12 personnes sont attendues : bateau complet.
Rue de la Chaîne : le patriarche, Jacques Paris, regarde partir le bateau...
Le vaste pont du Lion d'Or, comme une estrade en mouvement, offre la rivière en spectacle !
L'averse orageuse survient, on se réfugie dans la cabane
Pendant la "remonte", Manu évoque les anciens termes de marine qui humanisent avec poésie la construction de ces bateaux de rivière. On parle de nez, de flancs, de "l'enchevelure" du mât. Dans les comptes rendus de naufrages, il y est fait mention de bateaux "blessés"... Pour définitivement admettre, "qu'entrer en nacelle", c'est aussi pendant un temps y mettre sa vie. Voilà pourquoi un équipage qui ramène son monde est toujours fier !
Thibaut rend "clair" sa commande en prévision de l'appontement à la berge
Commenter cet article