25 janvier 2014 : chantier cale de Château ouvert !
Après quelques observations d'usage de la forme de la rivière du jour, Trudi, Freu, Gros Fred et Manu s'activent à préparer un ancrage de hautes eaux au Lion d'Or.
Un peu à l'amont de la rue de la Chaîne, la base d'un grand saule est dégagée sous le paravent d'une ripisylve que nous nommons "veurdiaux".
Face à l'impétuosité d'une crue, nous comptons beaucoup sur le rôle de tampon de cette protection naturelle. Même si le port de Bieudre, plus à l'amont, est le havre officiel, rien ne dit que nous aurons le temps d'y convoyer nos 12 nefs !
Le Lion d'Or sur son ancrage de hautes eaux
Les pluies et le vent ont eu raison de plusieurs arbres de haut jet qui encombrent maintenant le chenal utilisé en étiage. Pour les dégager, il faut jouer sans attendre de la puissance de la rivière, néanmoins rien de facile lorsque les points d'appui font défaut...
Au début de l'après-midi, une pluie fine s'attarde sur le val, mais il nous en faut plus pour ne pas, au moins symboliquement, débuter notre beau chantier de l'année. Rosine et Matthieu, nouveaux bourbonnais et chavans se joignent à nous.
Nous embarquons au pied d'Embraud pour une remonte jusqu'aux quais de Château, la cale y sommeille sous la fange.
Les premiers coups de scie permettent l'accès et l'ancrage de notre toue.
Pour prouver aux plus dubitatifs la présence du trésor, nous "enroulons" frénétiquement quelques
centimètres
carrés de mousse et de terre mélées, laissant apparaître
le minéral
calcaire.
Matthieu, Manu, Freu et Gros Fred devant le quai de Château pour ce premier jour de chantier
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