Samedi 26 janvier 2013
Les Brandons approchent à grands pas. Par ce matin de petite gelée, la coterie des bateliers chavans s'est faite paysanne et élague les arbres et bouchures du domaine.
Anticipant la baisse des eaux, le Tresse-Allier avait été ancré au-dessus d'une grève. Il est maintenant en cale sèche.
En attente de soins, il est débarrassé de sa glace et calé pour ne point souffrir.
Ci-contre la flotte qui partira pour Candes-Saint-Martin le 22 avril prochain :
les futreaux Hors du Temps, Bel Orléans, La Gabrielle et le batelet Louise.
Alors que nous nous apprêtons à rammener ces bateaux vers leur lieu de naissance, au Bec de Vienne, ils devront faire honneur face à leur père Guy Brémard, que nous espérons tous à la fin du voyage...
En fin de matinée, nous recevons la visite de Christian Blondet (équipage du charabia). Il vient discuter du pour et du contre de l'usage de la piautre, en lieu et place d'un simple aviron de gouverne.
La grande différence, outre l'allure et son rôle de dérive, la piautre permet de garder un cap, donnant quelques précieux instants au pilote pour se déplacer à l'intérieur du bateau et vaquer à d'autres obligations de manoeuvre.
Entre deux coutures sur sa voile au tiers, contre le courant qui sépare les deux îles, Thomas et Les Remontées, goûte le plaisir d'avironner un bateau construit de ses mains.
Manu et Fred terminent la première couche de lin / térébenthine de la coque intérieure de la toue Pénélope, notre bateau de travail.
Détail d'un oeillet de la voile au tiers des Remontées, confectionnée dans la tradition par Thomas et Trudi.
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