6 juin 2019
Echelle des crues : - 0,72 m.
Dans l'attente d'une dépression d'ouest annoncée pour demain vendredi, voici un lent travelling back des bateaux chavans encore au calme.
Echelle des crues : - 0,72 m.
Dans l'attente d'une dépression d'ouest annoncée pour demain vendredi, voici un lent travelling back des bateaux chavans encore au calme.
Tandis que s'affaire une équipe au badigeonnage d'huile de lin sur les bois de la réserve et de la halle, plus bas vers la rivière c'est le grand rangement de la cabane aux avirons, en désordre. Ce petit lieu néanmoins stratégique de l'équipage des chavans reflète aussi notre activité sur la rivière, bien ralentie par la hauteur des eaux. Au premier temps, derrière ses battants nous disposions, puis nous avons empilé, maintenant nous jetons !
Echelle des crues du pont du Veurdre : - 0,59 m.
Une belle et grande édition.
Ci-dessous le regard de la photographe Nathalie Bugeat.
Ci-dessous, le regard du photographe Christian Oberto.
Le futreau Bel Orléans croise Le futreau Hors du Temps et la toue Pénélope qui remontent doucement à la voile
Ci-dessous, le regard de la photographe Sabine Fougère.
L'instant batellerie de la Fête de la Rivière vu de l'île aux chèvres sous les commentaires de Jean-Christophe Grossetête
images sabine fougère
... l'entrée de la vigne de Braud qui conduit vers la rivière et les bateaux. Jeudi prochain, le public empruntera ce sentier pour découvrir ou revoir ce doux paysage de bocage traversé par la plus belle des rivière...
l'équipage des Chavans s'affaire sur les futreaux et toues : brossage, huile de lin, liserés rouges et pose de palâtres car certains de nos bateaux prennent de l'âge ! (photo christian oberto)
L'équipage du Bel Orléans à l'aval de l'ancienne chevrette de l'île du Veurdre. Première difficulté en raison du courant, de la profondeur et de la présence de pierres
- 0,17 m (échelle du pont du Veurdre).
Le premier mai dernier s'élançait à la remonte un bel équipage chavan... Gilles et Sophie, frais, motivés et amoureux, avaient en effet décidé de rejoindre Port Barreau, commune de Saint-Léopardin-d'Augy située à plus de onze kilomètres à l'amont d'Embraud. Cette aventure pourrait faire sourire si l'on occulte la réalité du projet qui consiste tout de même à remonter les flots dévalants par la "simple" technique du bâton ferré couplée à celle des avirons. Le bateau : Bel Orléans, un futreau de 8 mètres.
Une volonté réussie, malgré quelques instants de doute sous une pluie orageuse dans la courbe de la Tour Barrieu... Lieu batelier réputé pour ses eaux contraintes et la présence de grands arbres couchés dans le lit de la rivière.
Gros Fred et Manu les retrouvent vendredi soir au bout de leur voyage, face à l'ancienne auberge de marine de Port Barreau pour un repas de bivouac qui finalise une nouvelle aventure batelière au départ de l'échelle de la rue de la Chaîne. N'est-ce pas ce qu'il y a de plus simple et de plus grand ?
Ce soir, c'est fête, les couteaux sont ouverts pour une truite au poivre arrosée de quelques verres de Saint-Nicolas...
Souvenirs de grands bivouacs chavans sur l'Allier et la Loire : la cassette du marinier et sa lanterne
Samedi 4 mai à midi : après trois heures de navigation "à gré d'eau" et un nouvel épisode orageux, le Bel Orléans revient aux grèves d'Embraud à Château-sur-Allier
Un duo batelier qui représentera l'Equipage des Chavans aux prochaines Fête de la Marine de Saint-Benoît-sur-Loire les 18 et 19 mai prochains
L'arrivée à Embraud...
Echelle du pont du Veurdre : - 0,59 m..
On ne précisera plus que la rivière est à la baisse... mais le temps est propice à continuer notre quête de la semaine passée : retrouver le futreau disparu de Freu.
A nos côtés ce matin, Joël Herbach, Président de l'Association Allier Sauvage, qui a souhaité contribuer à cette recherche en embarquant Freu sur son canoë, l'embarcation légère d'exploration par excellence. Manu et Cécile, fidèles à leur bachot, tentent malgré le faible niveau de s'embarquer aussi.
Dans l'attente du propriétaire des lieux et de ses informations complémentaires, un scénario de dessine...
C'est alors que longeant la grand domaine du Bouy, l'ayant presque dépassé, surgit dans un discret renfoncement de berge le futreau de Freu... Scénario bien classique, presque pas méchant mais plutôt propre à la bêtise : quelques bières de trop... deux capelages dénoués... et voilà partis, seuls, vers le bec d'Allier deux bateaux chavans...
Nous remercions le gardien de lieux qui a pu intercepter notre nacelle solitaire et l'ancrer en lieu sûr. Après un couplage sommaire, voilà doucement à la remonte vers Embraud ce petit équipage en joie.
Echelle des crues : - 0,50 m... La rivière Allier avec une cote de fin juin !
Pour couronner la situation, deux bateaux manquent au pied de l'échelle de la rue de la Chaîne : Fût-d'Trop, le bateau de Freu et les Remontées... Un acte de malveillance plutôt rare en nos terres, tant la présence assidue de l'équipage est connue. Canettes de bière et packs de carton aux couleurs vives au fossé semblent confirmer un scénario de beuverie plutôt qu'un vol prémédité. Donc, il est possible que nos bateaux soient partis à "gré d'eau" et nous attendent... La toue Pénélope, le bateau des secours par excellence est vite en ordre de marche. A bord, Freu, Jean-Baptiste et Manu.
Un vent de bise puissant et glacial contrarie cet imprévu voyage. Après quelques minutes de descente, le bachot Les Remontées est aperçu à "mar", retenu sur son ancre dans quelques racines de fond. En voilà un ! L'exploration se poursuit vers les terres du Ponsut et de Mauboux, puis le domaine du Bouy... mais rien... Le manque d'eau oblige l'équipage à remonter vers Embraud, et les bâtons ferrés, pour plusieurs seuils, devront être utilisés. La pluie est annoncée pour la semaine prochaine... Nous connaissons le poids et l'inertie du bateau de Freu, l'espoir demeure qu'il ait filé plus loin. Peut être conduit-il, seul, sa route vers les châteaux de Meauce ou d'Apremont...
Echelle des crues du pont du Veurdre : rivière à la baisse - 0,16 m.
Ce matin, de bonne heure à la rue de la Chaîne, il est manifeste que la rivière a perdu une bonne dizaine de centimètres rendant moins confortable la navigation programmée. Une reconnaissance s'impose qui confirme un changement de route.
Le bateau, une nouvelle fois complet, lève l'ancre avec un peu de retard vers 10 H 30 sous un magnifique soleil. La rivière, en ce début de Printemps est dans ses plus beaux atours.
A bord, comme nous en avons la chance, des passagers préalablement réactifs (!) et de qualité, laissant de côté télévision, internet et les ombres qui vont avec...
Le Lion d'Or, dans l'attente de son public "fait planche" à la rive d'Embraud (photos nicole rousseau)
Pont avant : ancres (de rivière à 2 oreilles et de berge à 1 oreille), gaffe dans les mains de Jean-Baptiste
Le Lion d'Or et ses passagers à la halte de l'île du Ponsut, sur fond de claquements des becs des cigognes au nid...
Afin d'illustrer le formidable graffiti batelier de Mauboux, Manu illustre par le geste la grande manoeuvre de franchissement des ponts : "l'endremage" qui consiste à faire franchir une arche à un train de chalands toutes voiles dehors dans le mouvement, en succédant la tombée des mâts et leur réélèvation au guinda (ce treuil primitif et dangereux !)
Graffiti de Mauboux (Livry 58) représentant un train de bateaux à la remonte (photo m paris / la chavannée)
Ce soir, on allume le grand feu des Brandons et on chasse l'hiver... L'équipage des chavans troque les bâtons ferrés contre les fourches. Tout est prêt ou presque, on finalise ces grands outils dont les fers sont raccourcis à coups de meuleuses, car le but est bien de pousser fort et promptement tout en évitant de tarder face au brasier...
Dans le même temps, Jean-Baptiste un peu à l'abri des bourrasques de "mar" finalise la grande piautre-gouvernail du futreau Hors du Temps...