Accueil du groupe rue de la Chaîne (photos nelly perret)
Echelle des crues du pont du Veurdre : + 0,35 m.
Le point commun de la majeure partie des passagers de ce 4ème voyage public est bien d'être déjà "entrés en bateau" à notre invitation dans d'autres saisons. Pour nous une belle reconnaissance d'un instant de découverte et d'évasion sur cette magnifique rivière. Comme prévu, après le mauvais temps le soleil et surtout un afflot conditionnant de belles eaux marchandes et quelques libertés sur le choix de route.
Présentation du bateau et levée d'ancre pour une remontée jusqu'à la pointe nord de l'île du Veurdre
Au même instant, Freu et Philippe s'embarquent sur leur futreau pour une reconnaissance de territoire aux bâtons devant Embraud. L'occasion malheureusement de collecter diverses bouteilles en plastiques en provenance sans en douter des agglomérations d'amont que sont Vichy et Moulins.
Belle image d'un équipage remontant la rivière à l'ancienne devant Embraud...
Pendant ce temps, la toue cabanée poursuit son petit voyage et fait halte comme de coutume à l'île du Ponsut.
L'après-midi, Gilles, se défiant lui-même sur ces eaux vives de mars, remonte jusqu'au bec de Bieudre avec la technique de bâton "en marchant". Puis c'est le tour de Nelly de s'entraîner aux avirons sur le bachot et d'effectuer son bac hebdomadaire.
Rivière à la hausse avec une cote positive de 0,12 m. La Bieudre, affluent charmant et sinueux du bocage Bourbonnais naît sur le territoire de Theneuille, parcours un peu plus de 45 kms avant de rejoindre l'Allier au bas de la colline de Château. Quand cette rivière est aussi à la hausse, elle draine les argiles des terres traversées qui lui confère une empreinte qui demeure bien distincte même une fois rencontrée sa grande soeur. La photo ci-dessus, saisie à la pointe nord de l'île du Veurdre, est bien révélatrice du phénomène.
Corvée d'écopage rue de la Chaîne à Château et ambiance de rivière bouillonnante au moulin Neuf au Veurdre
7 h 30, sans bruit ni souffle, la nuit fut grandement arrosée. Sur son latéral Finistère le bocage ruisselle de toutes ses veines d'eau, grandes et petites. Elles courent ensemble à la rivière qui rejoint son niveau d'eaux marchandes, quelques dizaines de centimètres au-dessus du zéro. Un voyage "public" se dessine pour samedi matin si le moral du ciel change.
Ce matin, forte de son enthousiasme et de sa motivation, Nelly, nouvelle batelière de l'équipage réalise son premier bac en solo aux avirons, c'est à dire un aller-retour d'une rive à l'autre sur un bras principal de la rivière Allier.
Ce jour, on ne peut considérer ces eaux comme confortables, encore moins "marchandes", néanmoins malgré quelques passages où force est d'utiliser les grands bâtons ferrés, le bateau du jour ramène ses passagers heureux d'une si belle matinée sur l'eau qui vaut les meilleures méditations.
photos nelly perret
Dans l'après-midi, des membres de l'équipage aguerris ou en passe de le devenir, s'exercent en rivière. Au bâton pour Gilles qui ira jusqu'à rendre visite aux eaux discrètes de la Bieudre, et Nelly sur le bachot, motivée comme jamais pour maîtriser le bac aux avirons.