Jeudi 24 septembre : 5ème étape

Publié le par L'Equipage des Chavans

5e journée : Saint-Benoît-sur-Loire (45) - Bou (45). 25 km

Alors que le soleil se trouve dans l'axe de la basilique, les bateliers quittent la rive de St Benoît. Il est 9h10.
Après le long parcours de la veille, la journée qui s'annonce devrait être moins difficile.

La Loire dessine d'immenses courbes dont la carte ne cite pas le nom, si ce n'est la dernière : la Maltournée.
Les bateaux, après avoir eu le vent dans le dos, se trouvaient en effet avec un vent en pleine face, d'où ce nom imagé.



Entre Châteauneuf-sur-Loire et Jargeau, les Chavans retrouvent les pierres redoutées. Les bateaux cognent parfois,malgré la vigilance des hommes de coue.



Sur la Gabrielle, le support d'une dame de nage rend l'âme.
Les charpentiers le répareront sans tarder, mais en attendant, il faut rallier Jargeau à un seul rameur.
Le temps s'obstine à rester gris, bas et assez froid. La Loire fait sa mauvaise tête.





Jargeau et son pont ! Le passage est délicat, en raison de blocs de pierre et de morceaux métalliques sous l'eau.





On avisera en temps utile. Pour l'instant, c'est la pause de midi. 
Didier vient saluer les gars, accompagné de sa femme.
"Je viens de vous voir à la télé !" Le reportage de Philippe Marmy vient d'être diffusé par France 3 Centre. Radio Bleu se serait aussi fait l'écho de cette descente...



"Pimpon" - c'est le surnom de Didier - connaît bien la Loire et ses conseils seront précieux. Il faut dire qu'il est pompier-marinier à  Jargeau.
Il va indiquer l'endroit favorable pour passer entre les blocs pierreux, sans "casser du bois". Il parle de son beau-père, une force de la nature, qui est imbattable à la bourde (perche ferrée pour ceux qui l'ignorent encore). D'ailleurs, une année, il a gagné un concours de bourde à ...Embraud !
Le monde est tout petit... Sûr qu'ils reviendront nous voir un de ces jours.

Mais pourquoi les bases de ce pont sont-elles autant accidentées ? 
Lors d'une grande crue, le pont de Jargeau a du être dynamité et depuis, les abords sont dans cet état.

Après manger, l'équipage franchit la bonne vague au bon endroit. En aval de Jargeau, le courant augmente. Didier l'avait bien dit.




On accoste enfin à Bou. Orléans n'est plus très loin. On est dans la zone des "bymes" (mais comment écrire ce mot ?), un endroit particulier et dangereux. Des visiteurs nous expliquent qu'à cet endroit, la Loire s'effondre et rejoint le Loiret. Pas de tourbillons, mais on marche et soudain : un trou sans fond.
On aurait tenté une expérience avec des colorants pour vérifier ce phénomène. Des gens se sont noyés.



Mais la vie continue et depuis plusieurs jours, certains ont envie de pêcher. Jacky a rapporté un peu de matériel,
la débrouille fait le reste : un bouchon de bouteille fait office de flotteur et c'est parti ! David, Thomas et Jean-Baptiste surveillent les gaules.



Il est 19 heures et le soleil se décide à pointer le bout de son nez, juste avant de se coucher. Certains doivent bander leurs mains, les ampoules sont arrivées.
Chacun tient bon : demain, c'est l'arrivée à Orléans. Ce sera une petite distance. France 3 a téléphoné, ils seront sur les quais, prêts à nous accueillir.
5 jours de navigation et l'équipe est plus soudée que jamais. "On mange quoi ce soir ?"

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D
<br /> Cope est une merde. Fils de juifs polonais cachés par des francais, comme remerciements cette merde trafique avec les Taidekine, Bourgi et freres, pour pourrir notre pays et son peuple. Pour qui tu<br /> travailles espece de traitre ? Personne a aidé mes grands parents a l epoque, <br /> <br /> <br />
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A
<br /> Ah ben du poisson pardi !<br /> <br /> <br />
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