Lundi 13 juillet 2015
Alors que Hoël et Cécile touchaient l'échelle de berge d'Embraud, leurs premiers mots furent pour décrire un équipage croisé sur un magnifique canoë bois à quelques encablures amont du Veurdre... C'était pour nous comme une signature !
Laissons notre ami Jean-Christophe Grossetête nous conter son voyage avec sa compagne, l'excellente photographe Nathalie Bugeat.
Salut,
Nous nous sommes aussi "débranchés de la folie du monde" pendant trois journées entre les Coqueteaux et Apremont à bord de notre canoë bois (un Mathonat...) et alors que nous avions établi un camp à l'amont du Veurdre en rive bourbonnaise, après le grand méandre qui tangente la route du Veurdre à Aubigny, nous avons eu la fortune de voir passer le charpentier tourangeau et sa brune dans leur nacelle bourdée. On a échangé quelques mots. Le lendemain matin alors que nous avions repris le fil de l'eau et passé en revue la marine Chavan ils étaient de nouveau au contact, encore paressant sous la voile établie en taud, à la queue de l'île aux chèvres...
Festival de beauté et de nature, avec bouquets de cigognes, de hérons, d'aigrettes, de gravelots, de sternes et tant d'autres, sur et autour d'une rivière souvent encore ample mais aussi maigrelette à l'extrême sur quelques seuils qu'il fallut parfois, faire à pieds presque secs le long de l'esquif tout juste porté par le film d'eau et ça baissait encore pendant les nuits...
Autre merveilleux camp à une heure d'avalaison sur Apremont.
Pour ainsi dire vu personne, si ce n'est que quelques autres canoës (pas en bois) et moins de 10 en trois jours.
Des bois marqués "Castor" à profusion...
Ma belle aux anges râlant encore, encore ! devant la briéveté de ce séjour trop vite écoulé, et donc à réitérer avec un peu plus d'eau.
C'est bien du bonheur d'être auprès d'une telle rivière
Bises
JCG & NB