Ile d'Embraud le 8 août avant le grand souffle (instant saisi par le photographe Serge Sang)
Hier vendredi 8 août - 21 heures - le ciel s'assombrit à la vitesse de l'éclair, quelques minutes avant un déluge d'eau et de vent. Sur la rivière, face à Embraud, deux familles en bivouac voient leurs tentes et couchages inutilisables. Après une traversée vers la rive bourbonnaise épique et quelque peu angoissante, les petites chambres situées à l'étage du domaine sont grandement appréciées pour la fin de cette nuit impétueuse.
A signaler que l'équipe, avalante depuis Vichy, avait salué quelques jours auparavant notre ami Christian Blondet en pêche à Châtel (constructeur du futreau Charabia). Il leur avait parlé des Chavans comme une belle étape de rivière... et nous pouvons confirmer, nous aussi, qu'à Embraud ne s'arrêtent, même fortuitement, que des gens très bien.
Avant leur retour vers la région lyonnaise, un repas de midi chaleureux fut le fruit d'échanges, abordant avec nos hôtes la sociologie, l'archéologie et même l'humanitaire, rappelant qu'Embraud fait aussi fonction, en plus d'être un phare dans la nuit (!), d'université populaire quand s'y rencontrent des hommes et des femmes de passion.
Chargement du bivouac et mise en remorque des canoés avec les lyonnais Pascal et Serge
Manu aux commandes de la toue Pénélope
En début d'après-midi, les dévoués à la batellerie présents (Grand et Gros Fred, Freu, Marjo, Thibaut et Manu) mélèrent ruse, muscles et audace pour déloger un arbre entier "installé" à l'entrée du pertuis depuis les "coups d'eau" de la semaine passée, une barrière au passage du grand Lion d'Or.
L'arbre à demi immergé vient de se reposer sur une gravière, il va falloir se mouiller !
Thibaut emporté par le courant avec la bête enfin délogée !