Samedi 27 mars 2021 : les vies d'un bateau...
Echelle des crues : - 0,18 m.
Un bateau, plusieurs vies... La toue Makarel devient Antelma. Freu nous en explique la raison.
Une fois de plus, je me retrouve au chevet d’un bateau en péril !
Après le Fût-d’Trop, sauvagement percé avec sa propre ancre dans le port de Saint-Thibaut, le Hors du Temps qui semblait irréparable (sauf pour moi), me voici en garde de la nef de notre pompier marinier Steph-le-Sapeur.
Trop absorbé par ses engagements professionnels (et amoureux), il lui était de plus en plus difficile d’assurer l’entretien de cette toue dont la devise était Makarel.
Il m’a donc proposé de prendre la suite et, selon sa volonté, a retiré les plaques de devise, ouvrant une page blanche à une nouvelle histoire.
Ma première idée a été de le nommer Freu ou Freu d’Allier.
Puis m’est revenue l’image de cette gravure chinée à la brocante de Billy, représentant une jeune fille en jupe, maniant avec grâce et force un bâton ferré sur un futreau.
C’est une réplique d’un grand tableau de Louis-Emile Adan, nommé « La fille du passeur », peint vers 1882.
Histoire vraie d’un passeur charron vivant au bord de l’Yonne, et dont la fille Flore le soulageait de sa charge de travail en passant les gens sur l’autre rive.
La scène n’était pas banale et avait attiré l’attention des riverains et de notre peintre, à tel point que la jeune femme fut surnommée « Antelma ».
Je n’ai pas trouvé ni la signification ni l’origine de ce prénom, mais il évoque tant de choses !
Toujours est-il que j’ai été touché au point de me dire que cela ferait une magnifique devise…
Antelma
Encore quelques palâtres et un peu de peinture, et vous verrez Antelma naviguer au pied d’Embraud.
Freu