27 décembre 2016
Avant de refermer le grand livre de l'année 2016, voici d'étonnantes images d'altitude (de Gilles Aubague) du domaine des Chavans à Château-sur-Allier et de sa situation privilégiée, au plus près des eaux de voyage.
Avant de refermer le grand livre de l'année 2016, voici d'étonnantes images d'altitude (de Gilles Aubague) du domaine des Chavans à Château-sur-Allier et de sa situation privilégiée, au plus près des eaux de voyage.
... il est des lieux particulièrement "chargés" de passé et d'histoires soldatesques. Située à mi-distance entre Port Barreau et Le Veurdre, la Tour Barrieu, ancien poste de vigie de la rivière Allier transpire encore de cette situation de surplomb et des convois bateliers négociant tout en bas la puissante courbe. A la veille de Noël, voici quelques ambiances de cette butte presque animale, occupée depuis les temps anciens, aujourd'hui parcourue par de petites escouades de sangliers et blaireaux...
Opération accomplie. Le 8 mètres est maintenant bien calé, à l'abri sous le chantier à bateaux. Sa blessure est au niveau d'une courbe du tableau arrière. Pas la meilleure situation. Nous aviserons plus tard. Il faut se préparer à notre dernier concert de Noël en l'église de Livry.
Image peu commune que ce grand bateau chavan devant la vieille maison d'Embraud. Bateau "blessé" sur babord arrière, probablement par le choc d'un arbre emporté par la dernière montée des eaux. Les semaines à venir seront consacrées à son soin. Merci à Noël Caillot et à Fred Berthet pour "l'extraction" de la nacelle hors d'Allier.
Demain, la manoeuvre consiste à la mettre sur cale, à l'abri de notre chantier.
Gelée blanche sur le pont du Lion ce samedi matin. Une belle ambiance d'Avent, au beau milieu de notre "tournée" de la Fleur des Noëls.
Malgré les visites quotidiennes, matin et soir en période de montée ou de descente de la rivière, ce matin, le petit 5 mètres qui sert de liaison avec le train, est posé au milieu des joncs...
Après une bonne poussée digne d'un pack du XV, le bachot glisse à nouveau sur son élément.
A la cote + 0,18 m à l'échelle de crue du Veurdre, les bateaux doivent impérativement quitter la gare de la rue de la Chaîne, au risque d'y rester très longtemps !
La longueur et la lente inertie du train à la sortie amont du pertuis, ne permet pas de revenir s'ancrer directement à la pointe de l'île aux Chèvres, notre port d'attache hivernal. La prudence est de contourner la grande île de sable dite d'Embraud par le bras des "ventres jaunes".
Doucement et avec attention le convoi progresse dans la brume matinale, chacun à sa tâche.
Ci-dessus une vue presque cavalière de l'attelage. A mar, La Gabrielle, à galarne, le futreau Bel Orléans, en remorque derrière Freu et Manu, la toue Pénélope et le petit bachot.
Passage à la pointe de l'île de sable, figure de proue minérale sans cesse redessinée par les eaux et le vent.
A quelques minutes de laisser tomber la grosse ancre, un faux bras venant de galarne frise la surface des eaux. C'est la première fois depuis juin que les bateaux chavans ont la possibilité d'approcher ce point d'attache, à la vue de tous, mais dans le même temps protégés de tous !
Etre dans la cabane du Lion en rivière est une sensation particulière, surtout quand vient l'hiver.
A la fois, on se sent comme un prince, mais aussi il semble que ce soit une chose pas tout à fait normale. A travers les petites fenêtres, d'un bord à l'autre, les eaux s'en vont, puissantes, tandis qu'en cette "principauté", tout semble paisible et trop calme.
L'approche d'une île, c'est un peu comme un iceberg. Elle se projette invisible, loin à l'aval, les boutavents à l'aide des gaffes, sondent et évaluent les profondeurs.
Un petit alcool fort au nom prussien imprononçable, juste avant le bac de retour...