Samedi 7 avril 2012
Alors que la rivière coule devant Embraud un peu moins vite qu'à l'habitude, Trudi, Gabrielle, Mathilde et Cécile, sous un soleil printanier, perfectionnent la technique de l'aviron en couple.
Sur le futreau de 7 mètres, les voilà parties pour un bac sur le bras principal, à l'aplomb de la rue de la Chaîne.
L'occasion de se rappeler de très anciennes chansons qui parlent de jeunes filles engagées dans la Royale, habillées en garçonne (c'est la formule) et découvertes lors d'une mauvaise blessure au combat.
La manoeuvre du bac est certainement la volonté de navigation la plus primitive qu'il soit, puisqu'elle consiste à rejoindre le bord qui fait face, à s'affranchir de la limite des eaux.
Plus que force, elle nécessite maîtrise et coordination, un jugement aiguisé des courants et contre-courants. Il faut choisir l'angle d'attaque idéal et éviter un travers payé à la seconde de l'erreur : dans le meilleur des cas une dérive de 100 mètres et beaucoup d'énergie inutile pour revenir. Le but : traverser sans effort, à la hauteur exacte où on l'a désiré.
Enfin, lorsque l'on rejoint un autre bateau, il convient d'avoir une allure d'appontement adaptée pour "ne pas faire du bois". Sur la petite vidéo suivante, on peut voir que nos "chavouisses" y mettent du coeur et ne se débrouillent pas si mal.
Commenter cet article